Notre Vision

Notre Vision est celle de bâtir un BURUNDI sécurisé, uni, prospère,démocratique, inclusif dans toutes ses institutions, mettant le citoyen au centrede l’intérêt national afin que le BURUNDI, Nation et peuple multiséculaire,puisse renaitre et être libre, sans exclusion aucune.

IDEOLOGIE

Notre idéologie est celle d’une Renaissance de la Nation Burundaise. Cette idéologie est sous-tendue par 5 piliers importants :

Le 1er pilier est celui de la Réhabilitation de l’Identité Nationale.

Face à l’idéologie d’exclusion qui endeuille le peuple Burundais depuis l’indépendance, seule la restauration de l’identité nationale permettra de sauver notre Nation de son
autodestruction. L’indépendance du Burundi a été acquise sur base des enseignements du Prince Louis RWAGASORE qui prônaient l’identité nationale. Depuis son assassinat et les évènements de 1965, les enseignements ethno-racistes ont dominé la conscience et l’identité nationale. Tant qu’une Nation est divisée, aucundéveloppement n’est possible. Restaurer cette conscience nationale par une éducation remettant à l’honneur l’identité et la citoyenneté Murundi est un impératif majeur.

Le troisième pilier est celui de la mise en place des politiques économiques appropriées et de la Prospérité Partagée.

Face à la pauvreté scandaleuse du peuple MURUNDI, à la dégradation de l’économie nationale, notre idéologie consistera à mettre en place des politiques économiques
appropriées et de la prospérité partagée, en vue de favoriser l’instauration d’une économie nationale débarrassée de la prédation, mettant l’intérêt du citoyen au centre
de toute politique économique et sociale, l’organisation de la sécurité alimentaire, l’ouverture aux partenariats extérieurs, Africains et autres, dans des partenariats gagnants-gagnants ainsi qu’une participation plus responsable et engagée dans la
construction des économies panafricaines pour se débarrasser de l’économie de type colonial qui continue à appauvrir notre Nation.

Le 2e pilier est celui du Retour à la Légalité Constitutionnelle et à la Démocratie.

Face à l’instauration d’une gouvernance antidémocratique, criminelle, prédatrice, ayant réduit à néant tous les acquis des négociations pour la Paix et la Réconciliation au BURUNDI, notre action mettra en avant le respect de la Légalité constitutionnelle, se référant aux acquis inclusifs de notre histoire, la Charte de l’Unité nationale, l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation, la Constitution inclusive de 2005 et les différents Accords de cessez-le-feu. Aucune démocratie ne peut vivre sans le respect de la Loi, aucun Etat de Droit n’est possible sans le strict respect de la Légalité Constitutionnelle. L’Arrêt de la Cour de l’East African Community du 25 Novembre 2021 sur la violation de l’Accord d’Arusha, de la Constitution du Burundi et du Traité de l’EAC doit être un outil majeur pour le retour à la Légalité Constitutionnelle.

Le quatrième pilier est celui de la mise en place de politiques pour un Partenariat Gagnant-Gagnant avec le Monde.

La restauration de l’image du pays et des bonnes relations diplomatiques tant au niveau régional qu’international est une priorité. Face à une forte dépendance sur les aides extérieures et des emprunts qui exercent un impact négatif sur la stabilité financière du pays, notre action consistera à construire de nouveaux partenariats gagnant-gagnant avec le monde, que ce soit les partenaires extérieurs, y compris les institutions financières internationales, que ce soit les investisseurs étrangers ou la Diaspora Burundaise. Nous mettrons en place un environnement propice et des réformes nécessaires afin que les apports extérieurs reprennent et servent à construire les capacités nationales de production et d’exportation.

Le cinquième pilier est celui de la mise en place d’une période de Transition pour la Reconstruction Post-Conflit.

La renaissance de la Nation Burundaise ne pourra jamais se réaliser sans une période transitoire pour la reconstruction post-conflit, afin que le Burundi sorte rapidement de la voie de conflits latents, de criminalité et d’exclusion. Durant la période de transition, l’espace politique sera assainie et une politique de réformes des corps de défense et de sécurité sera entreprise, y compris le désarmement des groupes armés ainsi que le démantèlement des milices. Aussi, le Gouvernement de Transition mettra en place de meilleures conditions pour le retour volontaire et la réinstallation des réfugiés et des déplacés.
Enfin, une attention particulière sera portée sur les secteurs sociaux prioritaires en souffrance, notamment la santé et l’éducation, afin d’y apporter les améliorations et les réformes nécessaires.